• Cette vision de la femme ayant une position « inférieure » ainsi que son rôle et la perception que la société a d’elle, certaines origines culturelles en sont peut-être la cause. Car la façon dont les jeunes filles et futures femmes sont élevées, un peu partout dans le monde, ont un impact sur leurs vies. Dans de nombreux pays, de l'Asie en passant par l'Afrique, les petites filles sont appelées à se préparer à être de bonnes mères et épouses. Et cette stratégie de devenir une "parfaite épouse" devient très sérieuse notamment en Espagne, sous la dictature de Franco. En 1953 est publié le Guide de la bonne épouse, écrit par Pilar Patrie. Ce manuel était distribué lors du Service Social ; quand les jeunes hommes apprenaient à se battre pour leurs patries, les jeunes femmes, elles, apprenaient à devenir de bonnes femmes aux foyers, et des bonnes mères. Cette différence des deux statuts est aussi représentée dans la vie de couple. Ces femmes sont appelées à être de bonnes mères, de bonnes épouses et de bonnes ménagères, ce qui montrent leurs indispensabilités et leurs irremplaçabilités au sein de la famille puisque l’homme ne la seconde pas. Pourquoi l’homme est-il donc représenté comme étant supérieur à cette même femme par rapport aux tâches familiales et ménagères, et pourquoi est-il préférable d’appeler l’homme « le chef de la famille » alors que la femme, comme nous l’avons vu, est très présente voir plus présente dans la maison? Car quand la femme dépend de son mari pour voter ou pour s'inscrire à l'université, même avec la loi du 18 Février 1938 dont le but était d’autoriser les femmes à devenir plus indépendante de leurs maris, car oui, elles avaient besoin d’une autorisation pour être libre, on peut bel et bien dire que malheureusement, cette inégalité est réelle.

     

    Dès l'enfance les enfants, filles comme garçons, sont contraints à grandir faces à des idéalisations faites par la société. Que ce soit le rose,  les faux nourrissons ou les poupées Barbie, ou les cuisinières pour les petites filles, qui implicitement les impliquent très tôt dans la vie de mère et dans les tâches ménagères... ou bien le bleu, les voitures miniatures et les poupées du genre pompiers qui serviraient au petits garçons à imaginer leurs futurs vies de travail où ils seraient utiles à la société. Egalement, les contes de fées sont souvent fait pour faire rêvasser les plus jeunes. Celle qui prendra l'exemple de la princesse qui devra être sauvée par le prince, c'est bel et bien la petite fille. Une image qui définit l'image de la femme d'aujourd'hui qui est censée dépendre de son mari. Voilà où la société mène, implicitement, les enfants à penser de cette manière. Et cette société a tellement habitué le monde qu'il nous serait impossible au jour d'aujourd'hui et après tant d'année d'habitude,  de faire cet échange de rôles et de couleurs dès l'enfance. Quant à l'avenir des enfants, ils sont également déjà tracés. Il existe malheureusement ce qu'on appellerait "les métiers de femmes" et les "métiers d'hommes". Petites, la plupart des filles ont tendances à vouloir être maîtresse, mannequin ou chanteuse, tandis que les petits garçons rêvent d'être policier, catcheur, pompier. Pourquoi les fille rêvent-elles de faire des métiers maternels ou bien des métiers ayant besoin d'un physique plutôt « avantageux » et le fait de se mettre en valeur elle ou leurs sentiments, tandis que souvent, les garçons préfèrent se battre avec les méchants, sauver des vies ou être sportif? Parce que la société élèvent les parents afin que ces parents élèvent leurs enfants en grandissant avec les idées de la société elle-même.

    "transition"

     

    Ayant vu qu’au foyer et dans leurs jeunesses, les femmes sont amenées à agir de façon à plaire à la société, malheureusement, cette société ne les relèvent pas, car elles ont des droits différents. En France, ce n'est qu'au XXe siècle que les filles ont pu prétendre à la même éducation que les garçons. Pourquoi cette interdiction? Tout simplement parce que les filles étaient considérées comme étant moins intelligentes que les garçons. Sans chiffres le prouvant, mais parce qu’elles sont nées ainsi. Le grammairien Nicolas Beauzée a déclaré en 1767: « Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle. » Mais la raison pour laquelle ce « mâle » est « supérieur » n’est pas expliquée. Car oui, cette définition de sexisme existe depuis de nombreuses années, surtout dans les mentalités.  Avant 1870, les jeunes filles, ayant peu de droits, n'avaient pas accès à l'enseignement scolaire. Elles ne savaient donc ni lire, ni écrire, ni compter. Avec la naissance de la IIIéme République, les temps changent: les jeunes filles sont toujours considérées comme inférieures, elles obtiennent cependant des droits, en particulier le droit à la scolarité. Depuis le 13 Juillet 1907 on accorde aux femmes la libre disposition de leurs salaires. Le 21 avril 1944, le droit de vote est accordé aux femmes en France... Ces besoins de ré égaliser la société n'existe que pour les femmes, ce qui prouve une fois de plus la soumission des femmes premièrement aux hommes mais ensuite à la société entière.

     

    Si la femme a presque toujours été mise à l'écart, ce n'est pas pour autant qu'elles se laissaient faire. De grandes femmes ont fait leurs apparition et ce sont battues pour leurs droits (peu importe lesquels) et ont montrées de quoi elles étaient capable. Ces femmes rebelles, rebelles dans le sens où elles ont été capable de s'imposer là ou personne ne voulait les écouter sont des femmes tout aussi exemplaires que certains grands homme, et même plus, car elles ont défendues des droits que les hommes n'ont pas daignés à s'occuper, de peur d'échouer? Nous connaissons tous l’histoire de Jeanne D’Arc, une simple fille de laboureur, qui n’avait jamais quitté son village est devenu un chef de guerre que ses ennemis redoutaient ? Le 12 février 1429 se passe la défaite française à Orléans. Le capitaine Robert de Baudricourt autorise Jeanne à partir pour Chinon rencontrer le dauphin Charles. Jeanne s'y rendit vêtue en habit d’homme, et c’est ici que tout commence. Stimulée par des rêves dans lesquels de saints chrétiens la pousseraient à combattre les Anglais, Jeanne d’Arc a combat et a renversé les anglais à d’Orléans, et faisant remporter la victoire aux français. Jeanne d’Arc, première femme militaire qui a dû se travestir afin de rentrer dans les rangs de l’armée et se faire un nom nous pousse à nous demander si elle avait vécu sa malheureuse fin de vie si elle était un homme. 

     

     

     


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